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Anticorps : glycoprotéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes.

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Atrophie villositaire : lésion élémentaire de la paroi digestive

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Bactéries anaérobies : bactéries qui ne consomment pas de dioxygène.

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Cellules dendritiques : cellules sentinelles chargées de détecter toute perturbation liée à la pénétration d’un micro-organisme, grâce à de nombreux récepteurs membranaires capables de reconnaître, par exemple, des composants de la paroi bactérienne

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Cellules de Paneth : cellules localisées dans l’intestin, capables de libérer des molécules participant à la destruction des agents pathogènes en circulation dans la lumière intestinale.

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Cortisone :  hormone produite par l’organisme humain aussi appelée « hormone de défense », elle facilite l’adaptation de l’individu à l'agression.

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Cytokine pro-inflammatoire TNF-α : elle permet notamment aux cellules immunitaires de sortir du compartiment sanguin, en induisant la sécrétion de protéines membranaires.

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Différenciation cellulaire : différenciation des clones de lymphocytes en lymphocytes mémoire (mémoire immunitaire qui permet une réaction plus rapide lors d’une seconde infection par le même pathogène) ou en lymphocytes capables de sécréter diverses molécules induisant, directement ou non, la mort du pathogène.

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Entérocytes: un des quatre principaux types de cellules de l'épithélium intestinal, au sein de la muqueuse intestinale.

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Enzyme: protéine dotée de propriétés catalytiques

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Filaments d'actine : Un filament d'actine, ou microfilament, est un homopolymère d'actine, protéine de 42 kDa (Unité de masse atomique). C'est un constituant essentiel du cytosquelette des cellules eucaryotes, ainsi que des fibres musculaires

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Firmicutes : grand groupe bactérien composé de bactéries à Gram + et que l’on retrouve dans le microbiote intestinal. Dans le cas de la maladie de Crohn, une diminution d’un facteur de 10 à 100 des Firmicutes a été observée sur des segments d’intestin de malades traités chirurgicalement.

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Granulomes/ inflammation granulomateuse :  grosse masse de cellules immunitaires/ inflammation caractérisée par un regroupement en amas de cellules du système immunitaire.

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IgA: Les immunoglobulines A (IgA, également appelée IgAs dans leur forme sécrétoire) sont un isotype d'anticorps qui joue un rôle crucial dans la fonction immunitaire des muqueuses. La quantité d'IgA produite par le système immunitaire des muqueuses est supérieure à celle de tous les autres types d'anticorps combinés. Elles constituent une première ligne de défense immunitaire contre les toxines et les agents infectieux présents dans l'environnement.

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IL1β : type de cytokine pro-inflammatoire, médiateur de l’inflammation.

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Incidence :  nombre de nouvelles personnes atteintes par an et par 100 000 habitants.

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Jonction serrées: Les jonctions serrées ou étanches ou imperméables ou occlusives bloquent la circulation de fluides entre les cellules (voie paracellulaire) et assurent ainsi l'étanchéité entre deux compartiments tissulaires. Cependant, elle peut laisser passer certains peptides, plutôt hydrophile de petites taille (< 15 nm), notamment au niveau du tube digestif lors de la digestion.

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Lamina propria : tissu conjonctif lâche situé sous les épithéliums qui tapissent notamment les muqueuses digestives, respiratoires ou urogénitales.

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« L’effet de barrière » : il a pour but de protéger le microbiote intestinal en limitant le développement de bactéries pathogènes ou l’augmentation de leur concentration dans l’intestin. La production de molécules détruisant ces dernières, la mise en place d’une compétition pour la vie dans l’intestin, ou encore l’induction d’une diminution du pH intestinal local pour créer des conditions défavorables à la colonisation, sont des exemples de mécanismes de protection de « l’effet de barrière ».

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Maladie chronique : maladie de longue durée, qui peut sévir jusqu’à la fin de la vie d’un individu.

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Médiateur chimique : Substance chimique libérée par les cellules nerveuses lors d'une excitation et transmettant les influx aux cellules voisines par les synapses

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Microvillosités : fins prolongements cellulaires de forme cylindrique d'environ 1 à 2 micromètres de longueur et localisées sur des cellules épithéliales. Elles se situent au pôle apical de la cellule (extrémité cellulaire vers le milieu extérieur, s'oppose au pôle basal), et servent à absorber des substances.

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Molécule du CMH (Complexe Majeur d'Histocompatibilité) : région du génome dont les gènes codent pour les molécules d'histocompatibilité qui sont présentent à la surface de cellules présentatrices d'antigène et qui assurent la présentation des antigènes aux lymphocytes T afin de les activer.

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Mutation décalante : dans la mutation décalante, une modification d’un nucléotide, notamment de type insertion ou délétion (évoquées ci-dessus) provoque l’apparition trop rapide d’un codon stop et donc la production d’une protéine tronquée.

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Peptidoglycane : il est constitué d’un assemblage de molécules glucidiques et peptidiques. Son rôle est de maintenir la forme de la cellule et de lui conférer une résistance à la pression osmotique (due à des différences de concentration de part et d’autre de la membrane plasmique).

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Polymorphismes ponctuels : ils correspondent à une variabilité ponctuelle de l’ADN lorsqu’un seul nucléotide est modifié. Cette modification peut consister en :

 -une transition (remplacement d’un nucléotide de la famille des purines par un autre de la même famille ou idem avec la famille des pyrimidines)

-une transversion (remplacement d’un nucléotide de la famille des purines par un nucléotide de la famille des pyrimidines ou inversement)

-une insertion (addition d’un nucléotide)

-une délétion (suppression d’un nucléotide).

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Prévalence : nombre total de personnes atteintes par 100 000 habitants, à une période donnée.

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Prolifération cellulaire : formation de nombreux clones de lymphocytes, identiques à celui correspondant au pathogène détecté.

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Récepteurs NLR ( nod-like receptors) : protéines localisées dans le cytoplasme des cellules et dont le rôle est de reconnaître des agents bactériens. Elles permettent notamment l’activation des cytokines inflammatoires (tel que l’interleukine 1) présentes également dans le cytoplasme à l’état inactif.

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Ulcération :  altération et perte plus ou moins étendue d’un tissu (ici il s’agit de la paroi intestinale).

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Récepteurs TLR : protéines localisées dans la membrane des cellules macrophages et dendritiques et dont le rôle est d’activer la réponse inflammatoire après reconnaissance d’un agent pathogène.

 

Réticulum endoplasmique : organite présent dans les cellules eucaryotes et qui intervient dans la synthèse des protéines.

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Souris axéniques : souris dépourvues de populations bactériennes dans leur intestin.

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Syndrome de malabsorption : pathologie fréquente qui perturbe plus ou moins profondément l'absorption de multiples nutriments, lors de la digestion, suite à une altération de la barrière muqueuse de l'intestin grêle.

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Transcytose : La transcytose correspond à un passage (entrée et sortie) à travers une cellule, le plus souvent muqueuse ou endothéliale.

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Zonuline : protéine impliquée dans la régulation de la perméabilité épithéliale et endothéliale. Elle est notamment produite au niveau hépatique et de la surface apicale des entérocytes de la muqueuse intestinale, en agissant au niveau des jonctions serrées

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α-défensines : protéines chargées positivement qui peuvent interagir avec la membrane des agents bactériens (chargée négativement) et causer l’apparition de pores sur cette dernière, conduisant par la suite à la mort cellulaire du pathogène.

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